- Press Release - RSE

L'égalité femme/homme dans les entreprises

S’il n’est pas nouveau, voilà un sujet qui fait régulièrement couler des flots d’encre et bondir les réseaux sociaux !
Égalité des salaires, écriture inclusive, congé parental partagé… Pour la journée internationale des femmes faisons un petit tour d’horizon des actions visant à réduire l’inégalité femme/homme au travail.
8 mars journée internationale des femmes Arpège

Journée internationale des femmes

Pour la journée internationale des femmes, faisons un petit tour d’horizon des actions visant à réduire l’inégalité femme/homme au travail. 

 

Où en est-on en France ?

Même si la situation s’est améliorée ces dernières décennies, on est encore loin de vivre dans un monde parfait : à poste équivalent, une femme est payée 25 % de moins que son collègue homme !

Notons aussi que 3 femmes sur 4 perçoivent des salaires inférieurs à leurs conjoints, que plus de 80 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes, que parmi les chercheurs et les chercheuses, seulement 30 % sont des femmes, et que la majorité des entreprise sont dirigées par des hommes.

Depuis la loi 2014, il est interdit de faire de la discrimination à l’embauche et l’égalité doit être de mise dans le déroulement de la carrière (formation, promotion, congés payés). Égalité aussi dans les sanctions disciplinaires ou pour les motifs de licenciement.

Les choses évoluent… lentement, certes, mais elles évoluent. Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, envisage notamment de mettre en place des mesures pour obliger les entreprises à corriger le tir. Parmi elles, le blame and shame, pratique anglo-saxonne qui consiste à publier les noms des mauvais élèves en la matière.

Enfin, bonne nouvelle pour les papas, le congé parental s’ouvre désormais aux hommes ! Ça aussi, ça participe à l’égalité des sexes dans le monde de l’entreprise.

 

Comment continuer à réduire les inégalités au boulot ?

Comme vu plus haut, l’inégalité salariale est une réalité dans de nombreuses entreprises. Pour tenter de réduire ce phénomène, le site lesechos.fr propose cinq mesures concrètes : 

1. Valoriser les femmes dirigeantes. Elles l’ont fait, c’est donc possible !

2. Analyser la situation annuellement. C’est bien de dire que son entreprise combat l’inégalité des salaires, c’est mieux de le vérifier une fois par an.

3. S’engager par écrit. Oui, on va lutter contre l’inégalité des salaires, oui on va vérifier une fois par an qu’on est dans les clous… alors, on l’écrit et on signe cet engagement.

4. Travailler la confiance en soi. Soutenir des communautés intra-professionnelles, offrir à ses employés l’opportunité d’assister à des événements extra-professionnels…

5. Encourager les femmes à rester elles-mêmes. Ce n’est pas parce qu’une collaboratrice a pris un congé pour garder son enfant malade, accompagner sa vieille mère à l’hôpital ou accoucher qu’elle est devenue un moins bon élément.

 

Au-delà du salaire, d’autres leviers peuvent aussi être actionnés.

Penser écriture inclusive. Oublié le masculin qui l’emporte sur le féminin… L’écriture inclusive est une piste pour assurer l’égalité de représentation des deux sexes.

Certes, on en a beaucoup entendu parler, mais comment ça se passe exactement ? Contrairement à ce qu’on imagine, c’est loin d’être insurmontable !

Premièrement, on accorde en genre les noms de fonctions, grades, métiers et titres : une professeure, une ingénieure, une séniore… Avouez que c’est facile !

Ensuite, on use du masculin et du féminin :

- en rangeant par ordre alphabétique : elle et il - celles et ceux – la française et le français. Par exemple on écrira, « celles et ceux qui mangent au restaurant Arpège ce midi » plutôt que « ceux qui mangent au restaurant Arpège ce midi ».

- en utilisant des termes qui ne se réfèrent ni au masculin ni au féminin : artiste, cadre, membre… Et oui, on fait tous de l’écriture inclusive sans le savoir !

- soit, et c’est bien la règle qui déclenche le plus de réactions, en appliquant l’accord de proximité, c'est-à-dire en accordant avec le mot le plus proche. Ainsi, on ne dira pas : Les ananas et les pommes sont « murs » mais «mûres».

 

Arpège a choisi de se pencher sur l’écriture inclusive pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes.

Par respect pour nos collaboratrices, nos convives, nos partenaires, les filiales d’Elior Group dont Arpège, intègrent de manière progressive et intelligente les règles de l’écriture inclusive.

Ainsi, si nous privilégions toujours l’accord en genre des noms (directrice, acheteuse, résidente), nous recourons aussi, de manière spontanée, aux épicènes, ces mots neutres qui ne disent ni le féminin, ni le masculin : convive, responsable, partenaire.

Quand il s’agit d’un groupe de personnes, nous sommes toujours attentifs à bien nommer les deux genres : les étudiantes et les étudiants, les agriculteurs et les agricultrices…

Nous suivons aussi la règle de l’ordre alphabétique et faisons des tests sur l’accord de proximité, que nous utilisons avec parcimonie car il heurte encore pas mal de sensibilités.

Nous appliquons donc graduellement dans nos mails, articles, communiqué de presse cette écriture qui participe à l’égalité de représentation des deux sexes… en prenant toujours bien soin de ne pas nuire à la lisibilité du propos.

 

Chez Arpège, l’égalité femme/homme n’est pas un simple discours. C’est un engagement.

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