Si on en profitait pour faire le point ?
- Press Release - RSE
Lutte contre le gaspillage alimentaire
Si on en profitait pour faire le point ?

Lutte contre le gaspillage alimentaire
Le 16 octobre 2017, c’est la journée mondiale de l’alimentation… et c’est aussi la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire !
Si on en profitait pour faire le point ?
Ouvrez grand vos yeux et tenez-vous à la rampe, parce que les chiffres du gaspillage alimentaire, ça bouscule un peu !
A votre avis, où en sommes-nous en France ?
Nous gâchons 10 millions de tonnes d’aliments par an soit une valeur théorique de 16 milliards d’euros selon l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie) : de quoi nourrir 10 millions de personnes pendant un an ! La faute à qui ? A l’ensemble des acteurs de la chaine : 32% sont gaspillées à la production, 21% à la transformation, 14% à la distribution et 33% lors de la consommation dont 19% chez les particuliers. Ajoutons que cela représente l’équivalent de 3% des émissions de gaz à effet de serre, 250km³ d’eau (3 fois le Lac Léman) et que 28% des terres agricoles mondiales servent à produire des aliments qui finissent à la poubelle.
Qu’appelle-t-on exactement « gaspillage alimentaire » ?
Pour faire simple, c’est « la nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée »1. Bien sûr à ne pas confondre avec les déchets alimentaires non consommables : noyaux, os, pelures…
Alors, quand notre petit dernier refuse son assiette, que le grand délaisse les petits pois, que notre ado sépare le chocolat du petit pain… c’est du gaspillage alimentaire ?
Oui bien sûr, mais il n’y a pas que ça…
Laisser les légumes qui n'ont pas été récoltés dans la terre, méthaniser2 les fruits qui n'ont pas la taille requise des cahiers des charges des acheteurs… c’est aussi du gaspillage alimentaire.
Petit focus sur le gaspillage alimentaire du côté de nos assiettes.
Comment faisons-nous pour gaspiller près de 20% par an ? En ayant les yeux plus grands que le ventre, en oubliant des produits tout au fond du frigo, en ne vérifiant pas assez les dates limites de consommation, en jetant les fruits un peu tâchés… la liste est longue : nous sommes tous, ou victimes, ou responsables du gaspillage alimentaire !
Que faire ?
• Composer les menus d’avance. Une petite liste, et hop, on achète que ce dont on a réellement besoin.
• Au supermarché, privilégier au maximum les dates limites de consommation les plus proches. Si c’est pour manger tout de suite, c’est aussi bon et ça évite le gâchis !
• Ne plus bouder les fruits et légumes moches. C’est la beauté intérieure qui compte !
• Eviter de laver les fruits et légumes à l’avance : ça les fait murir plus vite,
• Organiser le frigo : le vieux devant, le récent derrière,
• Au restaurant, penser au doggy bag : c’est aussi une façon de dire qu’on a aimé !
Du côté d’Arpège, c’est quoi la lutte contre le gaspillage alimentaire ?
Conscient que cette lutte est l’affaire de tous, nous en prenons notre part… avec enthousiasme et sérieux !
Nous impliquons le chef et son équipe, les fournisseurs, les clients… et même les convives. Comment ? En sensibilisant les équipes sur l’utilisation des outils de mesure et le respect des modes opératoires pour garantir la qualité de nos prestations, en réalisant des campagnes de pesées visant à identifier les principales sources de gaspillage, en adaptant les commandes aux besoins réels du restaurant et en encourageant nos clients à réfléchir à des plans d’actions spécifiques.
Mais nous ne nous arrêtons pas là ! Pour aller plus loin, nous avons commencé à mettre en place du don alimentaire avec Le Chainon Manquant et nos clients partenaires.
Toutes ces actions sont la traduction de la Charte Antigaspi Elior Group.
1 Selon la définition retenue dans le Pacte national « anti-gaspi’ » de 2013,
2 Ouh là, c’est quoi ce gros mot ? Transformer une matière organique pour produire de l‘énergie ou des fertilisants pour les cultures.